drive, un film avec:
une voiture,
une histoire d'amour,
une cervelle ensanglantée.
point de repère: james rosenquist, i love you with my ford, 1961, huile sur toile
point de vue: moderna museer, stockholm, suède
point de chute: rosenquist,
il est né en 1933 et il avait 26 ans en 1969.
classe.
il est peintre publicitaire, avec un trop plein de la société de consommation made in usa dans sa vie et il y réfléchit.
classe.
il peint des tableaux où on retrouve les grands "tubes" du monde de la pub des années 60', soit (hey, salut mad men), les clopes, les bagnoles, la boisson, les filles.
classe.
il aborde tous les codes de la société américaine, les détourne, les reproduit, les assemble dans des grands formats colorés..
comme pour le tableau i love you with my ford, ses assemblages semblent à première vue totalement incongrus et irréels.
il a ic superposé trois images, trois zooms sur des scènes ou des objets de la vie quotidienne pour leur donner un nouveau sens.
cette juxtaposition permet de faire dialoguer ces "fragments de réalités" entre eux.
ce rapprochement forcé entre plusieurs moments de la même réalité, en produit donc une autre, qui nous ammene à réfléchir sur la manière donc nous percevons ces objets qui nous entournent contamment mais que nous ne voyons plus.
ces bandes allongées rappelent également le format 16/9 propre au cinéma, loisir symbolique de la société de consommation contemporaine.
sinon pour les fans du chef d'oeuvre motorisé - clik
sinon, comme il n'y a pas que warhol dans le pop art (ni que les états-unis d'ailleurs, c'est un mouvement qui né en angleterre dans le milieu des années 50...)!
mais pour les fans du king of pop art, voici un article sur de la soupe - clik